Le pourquoi de notre passion

Pourquoi nos vélos, ancêtres des exosquelettes actuels, vont, après une longue maturation, devenir incontournables à la vie des humains urbains et même suburbains.

Nos villes, de petites, moyennes ou grandes importances, ont été dessinées aux IXe-XIIIe siècles, instinctivement conçues pour une circulation fluide des habitants : piétons, cavaliers sur destriers ou charretiers, vaquant ainsi à leurs occupations ludiques, professionnelles ou au service de la communauté, comme le porteur de messages, notre facteur, personnage d’importance au regard du sujet qui nous occupe.

Dans ce cadre magnifique, où toute cette foule hétéroclite vaquait à ses occupations, est apparu, au début du siècle dernier, un charroi mécanique: pétaradant, bruyant et sans-gêne.

L’automobile, s’annonçant fièrement comme étant la liberté enfin acquise, le symbole de son rang selon la marque et le modèle que nous pouvions acquérir.

Liberté ? Que nenni !

Cent petites années après sa bruyante apparition, obligeant à adapter les passages, rues, boulevards et avenues, même si, quelques temps auparavant, concernant Paris, et pour d’autres raisons, le baron Haussmann a ouvert de larges espaces.

Nos villes, de toutes tailles, dont les tracés datent du Moyen Âge, n’arrivent plus à digérer tous ces « 8 à 10 mètres carrés au sol », sans compter les distances de sécurité.

De liberté, l’automobile devient piège métallique pour son propriétaire et une maladie pour nos villes européennes.

Tout naturellement, et à l’exemple de notre actif facteur, cité plus haut, le vélo, maintenant exosquelette à assistance électrique, trouve sa place et son rôle naturels dans l’espace de nos villes : il permet à nouveau de se déplacer, de vaquer à nos multiples occupations. Enfin, la ville retrouve la fluidité de sa circulation, et ainsi, sa bonne santé.

Et,

À l’image de nos chevaux du début du siècle dernier, choyons nos vélos, montures de haute Technologie.

La vie étant une suite d’événements surprenants et logiques, aménageons les espaces qui étaient réservés à nos montures biologiques en lieux de stationnements et remises adaptées à nos montures mécaniques et électromécaniques.

Là est notre raison d’être.

STOP BIKE